LA DEFENSE DE TOULOUSE
L’ex-Empereur de Toulouse se trouvait seul dans la salle du trône du Palais Royal de Toulouse. Voilà plus de trois jours que le Roi Kreol et sa nouvelle épouse, la Reine Helena, étaient partis à la conquête de l’Auvergne, le laissant seul à la tête de la cité. Trois excellents jours qui lui avaient rappelé le bon vieux temps où il était encore Empereur de Toulouse… Nostalgique de cette époque, il se remémora ses belles années. S’étant assuré qu’il était seul, il s’assit sur le trône du Roi Kreol, qui lui avait autrefois appartenu puis il ferma les yeux.
- Vive l’Empereur ! murmura-t-il. Vive l’Empereur !
Pendant un court instant, il s’imagina profiter de l’absence du Roi Kreol pour le renverser et reconquérir son trône. Mais il se résigna très rapidement et chassa cette idée de son esprit. C’était pure folie ! Il n’avait déjà pas été capable de protéger son trône face au Roi Kreol, alors comment aurait-il fait pour le lui reprendre ? Soudain des bruits de pas le firent sursauter. L’ex-Empereur rouvrit aussitôt les yeux. Un homme pénétra à l’intérieur de la salle du trône. Le Gouverneur de Toulouse se releva alors et fit mine de vouloir épousseter le trône pour justifier de sa présence à ses côtés.
- Gouverneur ! s’exclama le nouvel arrivant.
L’ex-Empereur tourna la tête vers lui et lui demanda :
- Qui-a-t-il, Capitaine ?
- Une gigantesque armée, commandée par un certain Jaks00, est à nos portes !
- Quoi ? s’exclama l’ex-Empereur abasourdi.
- Elle s’apprête à nous attaquer !
L’ex-Empereur de Toulouse ne pouvait pas en croire ses oreilles. Comment cela pouvait-il être possible ? Il y a peu encore il s’imaginait reprendre la cité des mains du Roi Kreol et voilà qu’à présent, un autre s’apprêtait à la lui prendre… La guerre était vraiment un art qu’il ne comprenait pas et ne maitrisait pas du tout.
- Eh bien alors ? s’exclama l’ex-Empereur à l’attention du Capitaine de la Garde, qu’attendez-vous ? Sonnez l’alerte et rassemblez nos troupes !
- Mais Gouverneur, rétorqua le Capitaine de la Garde, nous ne sommes pas assez nombreux. Jamais nous ne pourrons défendre la ville et repoussez l’ennemi !
- Alors envoyé un pigeon à Château-Dauphin pour informer le Roi Kreol de la situation et lui demander de venir se porter à notre secours.
- Bien Gouverneur.
Le Capitaine de la Garde quitta alors la salle du trône et le Palais Royal de Toulouse pour ordonner à ses troupes de se tenir prêtes à se battre et envoyer un message par pigeon au Roi Kreol comme il en avait reçu l’ordre. Quant à l’ex-Empereur, il se rassit sur le trône et pria pour que les renforts arrivent avant qu’il ne soit trop tard. Le Roi Kreol était partit depuis à peine trois jours et voilà qu’il était déjà en train de perdre Toulouse. Qu’allait-on penser de lui ?
- Vive l’Empereur ! murmura-t-il. Vive l’Empereur !
Pendant un court instant, il s’imagina profiter de l’absence du Roi Kreol pour le renverser et reconquérir son trône. Mais il se résigna très rapidement et chassa cette idée de son esprit. C’était pure folie ! Il n’avait déjà pas été capable de protéger son trône face au Roi Kreol, alors comment aurait-il fait pour le lui reprendre ? Soudain des bruits de pas le firent sursauter. L’ex-Empereur rouvrit aussitôt les yeux. Un homme pénétra à l’intérieur de la salle du trône. Le Gouverneur de Toulouse se releva alors et fit mine de vouloir épousseter le trône pour justifier de sa présence à ses côtés.
- Gouverneur ! s’exclama le nouvel arrivant.
L’ex-Empereur tourna la tête vers lui et lui demanda :
- Qui-a-t-il, Capitaine ?
- Une gigantesque armée, commandée par un certain Jaks00, est à nos portes !
- Quoi ? s’exclama l’ex-Empereur abasourdi.
- Elle s’apprête à nous attaquer !
L’ex-Empereur de Toulouse ne pouvait pas en croire ses oreilles. Comment cela pouvait-il être possible ? Il y a peu encore il s’imaginait reprendre la cité des mains du Roi Kreol et voilà qu’à présent, un autre s’apprêtait à la lui prendre… La guerre était vraiment un art qu’il ne comprenait pas et ne maitrisait pas du tout.
- Eh bien alors ? s’exclama l’ex-Empereur à l’attention du Capitaine de la Garde, qu’attendez-vous ? Sonnez l’alerte et rassemblez nos troupes !
- Mais Gouverneur, rétorqua le Capitaine de la Garde, nous ne sommes pas assez nombreux. Jamais nous ne pourrons défendre la ville et repoussez l’ennemi !
- Alors envoyé un pigeon à Château-Dauphin pour informer le Roi Kreol de la situation et lui demander de venir se porter à notre secours.
- Bien Gouverneur.
Le Capitaine de la Garde quitta alors la salle du trône et le Palais Royal de Toulouse pour ordonner à ses troupes de se tenir prêtes à se battre et envoyer un message par pigeon au Roi Kreol comme il en avait reçu l’ordre. Quant à l’ex-Empereur, il se rassit sur le trône et pria pour que les renforts arrivent avant qu’il ne soit trop tard. Le Roi Kreol était partit depuis à peine trois jours et voilà qu’il était déjà en train de perdre Toulouse. Qu’allait-on penser de lui ?
Quelques heures plus tard, à Château-Dauphin en Auvergne…
Le Roi Kreol et la Reine Helena étaient tous les deux allongés sur un lit, blottis l’un contre l’autre, dans leur nouvelle chambre royale de Château-Dauphin. La nuit était tombée sur l’Auvergne et tandis que tout le monde s’était couché pour dormir, eux avaient œuvré activement afin de concevoir l’héritier tant attendu. Une fois leur tâche accompli, ils étaient restés l’un contre l’autre et s’étaient mis à discuter de leur avenir et de celui de l’Auvergne.
- Crois-tu que ça a marché ? demanda la Reine Helena songeuse.
- Si ce n’est pas le cas, nous réessayerons demain, après-demain et ainsi de suite jusqu’à ce que ton ventre grossisse. Nous avons tout notre temps de toute façon.
- Et pour l’Auvergne ? demanda la Reine curieuse.
- Il va falloir que je fasse le ménage parmi les habitants. Ceux qui ne refuseront de me reconnaître comme leur nouveau Roi devront mourir ou partir !
La Reine Helena resta silencieuse quelques secondes. Puis elle posa sa tête contre le ventre de son époux et déclara.
- Pourquoi faire preuve d’autant de brutalité ?
- Pour conserver et faire perdurer dans le temps tout ce pourquoi tant d’hommes sont morts, ma chérie, répondit le Roi Kreol.
Le Roi Kreol n’avait pas tort. La Reine ne dit plus rien mais garda sa tête posée sur le ventre de son époux, bien heureuse d’être ici, à ses côtés, plutôt qu’à Barbusse, aux côtés de son père, aimant mais trop faible pour défendre à lui seul son Comté. Soudain, quelqu’un frappa à la porte de la chambre royale.
- Sire, s’exclama une voix derrière la porte, un message important vient d’arriver de Toulouse !
Le Roi Kreol souffla, mécontent d’être dérangé, et demanda à voix haute :
- Qui-a-t-il ?
- La cité est attaquée par une armée ennemie, répondit l’homme. L’ex-Empereur implore que vous veniez à son secours avant que Toulouse ne tombe !
Le Roi Kreol souffla à nouveau et baissa la tête en direction de son épouse.
- Ah là là, murmura le Roi à l’attention de la Reine. Cela fait à peine trois jours que nous avons quittés Toulouse et voilà que cet imbécile est déjà en train de la perdre…
La Reine Helena ne dit rien mais s’agrippa plus fermement à son époux. Elle pressentait bien ce qui allait suivre.
- Sire ? demanda l’homme derrière la porte.
- J’arrive ! répondit le Roi Kreol. Rassemblez l’armée ! Nous partons pour Toulouse dans l’heure !
- Bien sire.
Des bruits de pas retentirent dans le couloir puis semblèrent s’éloigner. Pendant ce temps-là, le Roi Kreol regarda à nouveau son épouse.
- Je suis désolé, lui dit-il, il faut que j’aille sauver Toulouse avant qu’elle ne tombe.
- Je sais, répondis la Reine Helena, fais attention à toi.
Les deux époux s’échangèrent un baiser puis le Roi Kreol quitta le lit, enfila ses vêtements et son armure et quitta la chambre royal, laissant son épouse, seule derrière lui. Le voilà de nouveau partit pour la guerre. La Reine Helena espérait qu’il reviendrait vite, sain et sauf.
- Crois-tu que ça a marché ? demanda la Reine Helena songeuse.
- Si ce n’est pas le cas, nous réessayerons demain, après-demain et ainsi de suite jusqu’à ce que ton ventre grossisse. Nous avons tout notre temps de toute façon.
- Et pour l’Auvergne ? demanda la Reine curieuse.
- Il va falloir que je fasse le ménage parmi les habitants. Ceux qui ne refuseront de me reconnaître comme leur nouveau Roi devront mourir ou partir !
La Reine Helena resta silencieuse quelques secondes. Puis elle posa sa tête contre le ventre de son époux et déclara.
- Pourquoi faire preuve d’autant de brutalité ?
- Pour conserver et faire perdurer dans le temps tout ce pourquoi tant d’hommes sont morts, ma chérie, répondit le Roi Kreol.
Le Roi Kreol n’avait pas tort. La Reine ne dit plus rien mais garda sa tête posée sur le ventre de son époux, bien heureuse d’être ici, à ses côtés, plutôt qu’à Barbusse, aux côtés de son père, aimant mais trop faible pour défendre à lui seul son Comté. Soudain, quelqu’un frappa à la porte de la chambre royale.
- Sire, s’exclama une voix derrière la porte, un message important vient d’arriver de Toulouse !
Le Roi Kreol souffla, mécontent d’être dérangé, et demanda à voix haute :
- Qui-a-t-il ?
- La cité est attaquée par une armée ennemie, répondit l’homme. L’ex-Empereur implore que vous veniez à son secours avant que Toulouse ne tombe !
Le Roi Kreol souffla à nouveau et baissa la tête en direction de son épouse.
- Ah là là, murmura le Roi à l’attention de la Reine. Cela fait à peine trois jours que nous avons quittés Toulouse et voilà que cet imbécile est déjà en train de la perdre…
La Reine Helena ne dit rien mais s’agrippa plus fermement à son époux. Elle pressentait bien ce qui allait suivre.
- Sire ? demanda l’homme derrière la porte.
- J’arrive ! répondit le Roi Kreol. Rassemblez l’armée ! Nous partons pour Toulouse dans l’heure !
- Bien sire.
Des bruits de pas retentirent dans le couloir puis semblèrent s’éloigner. Pendant ce temps-là, le Roi Kreol regarda à nouveau son épouse.
- Je suis désolé, lui dit-il, il faut que j’aille sauver Toulouse avant qu’elle ne tombe.
- Je sais, répondis la Reine Helena, fais attention à toi.
Les deux époux s’échangèrent un baiser puis le Roi Kreol quitta le lit, enfila ses vêtements et son armure et quitta la chambre royal, laissant son épouse, seule derrière lui. Le voilà de nouveau partit pour la guerre. La Reine Helena espérait qu’il reviendrait vite, sain et sauf.
Le lendemain, devant les portes de Toulouse…
Après avoir chevauché toute la nuit, l’armée du Roi Kreol arriva en renfort devant les portes de la cité de Toulouse. Malgré des combats sanglants, celle-ci n’était pas encore tombée. Sans plus attendre, le Roi Kreol et ses hommes chargèrent l’armée du Chef Barbare Jaks00 et changèrent ainsi l’issue de la bataille. Toulouse fut sauvée et les Barbares mis en déroute…
(Inclure le RC ici)
Peu après la bataille, au Palais Royal de Toulouse…
Après avoir remporté la bataille contre les Barbares qui menaçaient Toulouse, le Roi Kreol convoqua l’ex-Empereur dans la Salle du Trône du Palais Royal afin de discuter avec lui. Assis sur son trône, le Roi regarda le Gouverneur de Toulouse s’incliner devant lui.
- Sire ! s’exclama ce dernier. Toulouse et moi-même vous devons la vie ! Si vous n’étiez pas venu à notre secours, qui sait ce que ces Barbares nous auraient fait !
- Ils vous auraient probablement tués ! affirma le Roi Kreol et c’est peut-être ce que je devrais faire moi aussi pour votre incompétence !
- Sire, se défendit l’ex-Empereur, j’ai toujours servis fidèlement Toulouse !
- C’est vrai, admit le Roi Kreol, et pourtant, trois jours à peine après mon départ, la cité était déjà à feu et à sang.
Les deux hommes restèrent silencieux un long moment, s’observant l’un l’autre puis le Roi Kreol prit à nouveau la parole et déclara :
- J’ai décidé de faire de Château-Dauphin ma nouvelle capitale. Toulouse ne représente plus aucun intérêt pour moi.
- Sire, protesta aussitôt l’ex-Empereur, vous n’y pensez pas ! Toulouse est votre Royaume !
- Si j’y pense, affirma le Roi Kreol, et d’ailleurs je retourne de ce pas chez moi, à Château-Dauphin.
Le Roi Kreol se leva alors de son trône, descendit les quelques marches qui le séparait de l’ex-Empereur et lui dit :
- Je renonce au trône de Toulouse et vous le rend ! Vous voilà à nouveau Empereur de Toulouse !
L’ex-Empereur, ou plutôt le nouvel Empereur de Toulouse n’en croyait pas ses oreilles. Son rêve s’était enfin réalisé. Il était redevenu le souverain légitime de Toulouse.
- Je ne sais pas quoi dire, sire, répondit-il au Roi Kreol.
- Alors ne dites rien et agissez, déclara ce dernier. Et s’il vous plait, ne vous faites pas prendre Toulouse aussi tôt que je serai parti.
Les deux hommes se saluèrent puis le Roi Kreol s’apprêtait à quitter la Salle du Trône quand il se retourna à nouveau vers l’Empereur de Toulouse et ajouta :
- J’espère que nos deux pays pourront vivre en paix et en amis !
- Moi aussi, sire, répondit l’Empereur de Toulouse.
- Une dernière chose, ajouta le Roi Kreol, je serai vous, je me rendrai au plus vite à Vendeaume pour prêter serment d’allégeance à la Reine Arya ! Avec les Chevaliers de Spica à vos côtés, plus personne n’osera s’en prendre à vous et à votre Empire !
- Merci du conseil, sire.
Sans dire un autre mot, le Roi Kreol quitta la Salle du Trône puis la cité de Toulouse pour retourner à Château-Dauphin, avec la totalité de son armée. Désormais seul maître à bord, l’Empereur de Toulouse se rassit définitivement sur son trône. Il ne tenait plus qu’à lui d’administrer et de protéger son petit Empire.
- Sire ! s’exclama ce dernier. Toulouse et moi-même vous devons la vie ! Si vous n’étiez pas venu à notre secours, qui sait ce que ces Barbares nous auraient fait !
- Ils vous auraient probablement tués ! affirma le Roi Kreol et c’est peut-être ce que je devrais faire moi aussi pour votre incompétence !
- Sire, se défendit l’ex-Empereur, j’ai toujours servis fidèlement Toulouse !
- C’est vrai, admit le Roi Kreol, et pourtant, trois jours à peine après mon départ, la cité était déjà à feu et à sang.
Les deux hommes restèrent silencieux un long moment, s’observant l’un l’autre puis le Roi Kreol prit à nouveau la parole et déclara :
- J’ai décidé de faire de Château-Dauphin ma nouvelle capitale. Toulouse ne représente plus aucun intérêt pour moi.
- Sire, protesta aussitôt l’ex-Empereur, vous n’y pensez pas ! Toulouse est votre Royaume !
- Si j’y pense, affirma le Roi Kreol, et d’ailleurs je retourne de ce pas chez moi, à Château-Dauphin.
Le Roi Kreol se leva alors de son trône, descendit les quelques marches qui le séparait de l’ex-Empereur et lui dit :
- Je renonce au trône de Toulouse et vous le rend ! Vous voilà à nouveau Empereur de Toulouse !
L’ex-Empereur, ou plutôt le nouvel Empereur de Toulouse n’en croyait pas ses oreilles. Son rêve s’était enfin réalisé. Il était redevenu le souverain légitime de Toulouse.
- Je ne sais pas quoi dire, sire, répondit-il au Roi Kreol.
- Alors ne dites rien et agissez, déclara ce dernier. Et s’il vous plait, ne vous faites pas prendre Toulouse aussi tôt que je serai parti.
Les deux hommes se saluèrent puis le Roi Kreol s’apprêtait à quitter la Salle du Trône quand il se retourna à nouveau vers l’Empereur de Toulouse et ajouta :
- J’espère que nos deux pays pourront vivre en paix et en amis !
- Moi aussi, sire, répondit l’Empereur de Toulouse.
- Une dernière chose, ajouta le Roi Kreol, je serai vous, je me rendrai au plus vite à Vendeaume pour prêter serment d’allégeance à la Reine Arya ! Avec les Chevaliers de Spica à vos côtés, plus personne n’osera s’en prendre à vous et à votre Empire !
- Merci du conseil, sire.
Sans dire un autre mot, le Roi Kreol quitta la Salle du Trône puis la cité de Toulouse pour retourner à Château-Dauphin, avec la totalité de son armée. Désormais seul maître à bord, l’Empereur de Toulouse se rassit définitivement sur son trône. Il ne tenait plus qu’à lui d’administrer et de protéger son petit Empire.
FIN