LE MARIAGE DU ROI KREOL – PARTIE II
L’ensemble des nobles toulousains ainsi que les Chevaliers de Spica étaient réunis dans la cour fleuris du Palais Royal de Toulouse pour assister au mariage du Roi Kreol et de Lady Helena. C’était un grand jour ! Car non seulement on célébrait un mariage, mais aussi le couronnement d’une Reine. Une Reine qui régnerait bientôt sur la cité aux côtés de son futur époux. Toute la cérémonie avait été orchestrée et millimétrée par l’ex-Empereur de Toulouse qui désirait faire de ce jour l’un des plus importants de toute l’Histoire. Tandis que les invités étaient assis sur des bancs dressés dans la cour, le Roi Kreol attendait face à eux, aux côtés de la Reine Arya, que le Comte Mace de Barbusse lui amène sa future épouse. Des musiciens jouaient de la musique d’ambiance et plusieurs messes-basses s’échappaient de la foule d’invités. Soudain, la musique changea pour quelque chose de plus officiel. Les invités se levèrent alors de leurs bancs et se retournèrent dans la direction opposée au Roi Kreol. La mariée faisait son entrée dans la cour, en compagnie de son père. Elle portait une magnifique robe blanche avec une couronne de fleur dans les cheveux. Des compliments fusèrent aussitôt. La jeune femme et son père ni prêtèrent guère attention et marchèrent au milieu des invités en direction du Roi Kreol. Quand ils l’atteignirent enfin, le vieil homme confia la main de sa fille au Roi de Toulouse puis il se dirigea vers les bancs des invités, non loin de là, aux côtés du Fantome de Sparte et de l’ex-Empereur de Toulouse. La musique cessa peu à peu et l’ensemble des invités se rassirent sur leurs bancs. Le Roi Kreol et Lady Helena se firent face. La jeune femme posa ses mains dans celle du Roi puis tous deux se regardèrent dans les yeux. A leurs côtés, la Reine Arya d’Auriga prit la parole.
- Chers amis, dit-elle, aujourd’hui nous sommes réunis ici, à Toulouse, pour unir cet homme et cette femme dans les liens sacrés du mariage, sous le regard des dieux Spicaens.
La foule d’invités exprima sa joie par des applaudissements et quelques exclamations. Sans plus attendre, la Reine Arya regarda les deux tourtereaux et ajouta :
- Je serai brève, les cérémonies religieuses n’ont jamais été mon fort.
Elle se tourna vers la jeune femme et lui demanda :
- Lady Helena de Barbusse, voulez-vous prendre pour époux, le Roi Kreol de Toulouse ici présent ?
- Oui, répondit aussitôt la jeune femme sans la moindre hésitation.
Elle lança un sourire à son futur époux. Ce dernier lui renvoya. La Reine Arya tourna ensuite la tête vers le Roi Kreol et lui demanda à son tour :
- Roi Kreol de Toulouse, voulez-vous prendre pour épouse, Lady Helena de Barbusse ici présente ?
- Oui, répondit le Roi avec enthousiasme.
De nouveaux cris de joie retentirent parmi la foule d’invités.
- Si quelqu’un s’oppose à cette union, qu’il parle maintenant ou à jamais ! déclara la Reine Arya peu à peu.
Aucun son ne retentit dans la foule. La Reine Arya poursuivit alors et prononça enfin les paroles que tout le monde attendait.
- En vertu des pouvoir qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme !
Le Roi Kreol et son épouse s’embrassèrent aussitôt. Les invités se levèrent peu après de leurs bancs et se mit à les applaudir. De nombreux cris de joies retentirent. Le Comte Mace de Barbusse versa même quelques larmes. Quand les deux époux eurent finis de s’embrasser, Lady Helena s’agenouilla devant le Roi Kreol. Ce dernier s’empara alors d’une couronne que lui avait apportée un serviteur et la posa sur la tête de son épouse.
- Puisque tu es désormais mienne, dit-il, je te fais Reine de Toulouse !
De nouveaux applaudissements et cris de joie retentirent. La Reine Helena se releva et regarda son époux dans les yeux.
- Et je te fais également le serment de partir, dès demain, à la conquête d’un nouveau Royaume, infiniment plus grand et riche, afin de te l’offrir, en gage de mon amour pour toi ! ajouta le Roi Kreol.
Les applaudissements et cris de joie n’en furent que plus grands. Les deux époux se retournèrent ensuite et firent face à la foule d’invités. Tous s’inclinèrent devant eux. Désormais, il n’y avait plus qu’un Roi à la tête de Toulouse, mais aussi une Reine, jeune et belle. Unis par les liens sacrés du mariage, tous deux allaient pouvoir régner sur leur peuple avec bienveillance et sagesse. Du moins, c’est ce que tous, ici présents, espéraient…
- Chers amis, dit-elle, aujourd’hui nous sommes réunis ici, à Toulouse, pour unir cet homme et cette femme dans les liens sacrés du mariage, sous le regard des dieux Spicaens.
La foule d’invités exprima sa joie par des applaudissements et quelques exclamations. Sans plus attendre, la Reine Arya regarda les deux tourtereaux et ajouta :
- Je serai brève, les cérémonies religieuses n’ont jamais été mon fort.
Elle se tourna vers la jeune femme et lui demanda :
- Lady Helena de Barbusse, voulez-vous prendre pour époux, le Roi Kreol de Toulouse ici présent ?
- Oui, répondit aussitôt la jeune femme sans la moindre hésitation.
Elle lança un sourire à son futur époux. Ce dernier lui renvoya. La Reine Arya tourna ensuite la tête vers le Roi Kreol et lui demanda à son tour :
- Roi Kreol de Toulouse, voulez-vous prendre pour épouse, Lady Helena de Barbusse ici présente ?
- Oui, répondit le Roi avec enthousiasme.
De nouveaux cris de joie retentirent parmi la foule d’invités.
- Si quelqu’un s’oppose à cette union, qu’il parle maintenant ou à jamais ! déclara la Reine Arya peu à peu.
Aucun son ne retentit dans la foule. La Reine Arya poursuivit alors et prononça enfin les paroles que tout le monde attendait.
- En vertu des pouvoir qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme !
Le Roi Kreol et son épouse s’embrassèrent aussitôt. Les invités se levèrent peu après de leurs bancs et se mit à les applaudir. De nombreux cris de joies retentirent. Le Comte Mace de Barbusse versa même quelques larmes. Quand les deux époux eurent finis de s’embrasser, Lady Helena s’agenouilla devant le Roi Kreol. Ce dernier s’empara alors d’une couronne que lui avait apportée un serviteur et la posa sur la tête de son épouse.
- Puisque tu es désormais mienne, dit-il, je te fais Reine de Toulouse !
De nouveaux applaudissements et cris de joie retentirent. La Reine Helena se releva et regarda son époux dans les yeux.
- Et je te fais également le serment de partir, dès demain, à la conquête d’un nouveau Royaume, infiniment plus grand et riche, afin de te l’offrir, en gage de mon amour pour toi ! ajouta le Roi Kreol.
Les applaudissements et cris de joie n’en furent que plus grands. Les deux époux se retournèrent ensuite et firent face à la foule d’invités. Tous s’inclinèrent devant eux. Désormais, il n’y avait plus qu’un Roi à la tête de Toulouse, mais aussi une Reine, jeune et belle. Unis par les liens sacrés du mariage, tous deux allaient pouvoir régner sur leur peuple avec bienveillance et sagesse. Du moins, c’est ce que tous, ici présents, espéraient…
Le lendemain matin…
Le Roi Kreol et ses guerriers toulousains chargèrent en direction des troupes ennemies sous le regard enthousiaste de la Reine Helena. Ils étaient en Auvergne, près de Château-Dauphin, là où le Roi de Toulouse avait jeté son dévolu. En effet, l’Auvergne était un pays suffisamment beau et riche pour être offert en présent à sa nouvelle épouse. Rien ni personne ne pourrait l’empêcher de tenir la promesse qu’il lui avait fait la veille, pas même les quelques soldats auvergnons du Roi Dus. La bataille débutait et elle promettait d’être sanglante…
(Inclure le RC ici)
Le Roi Kreol et la Reine Helena marchaient dans les jardins du Château-Dauphin qu’ils venaient de conquérir avec leur armée. Les voilà désormais Roi et Reine de toute l’Auvergne ! Avec elle et Toulouse, leur Royaume était désormais l’un des plus grands et puissants de tout Spica. La promesse faite la veille à leur mariage avait été tenue. A présent, ils allaient pouvoir consommer leur union et concevoir l’héritier dont ils avaient tant besoin. Une nouvelle ère débutait…
FIN