par Invité Dim 30 Juil - 13:02LE MUR DE SPICA
Aux confins de Spica, se trouve un grand mur de glace. Construit afin de protéger le Royaume d’Auriga des attaques de Barbares et d’Orques venus du Nord, il est la seule ligne de défense des Chevaliers de Spica dans cette région reculée de l’univers. Cela fait plusieurs années que le Mur de Spica et la forteresse qui y est adjoint sont placés sous le commandement du Chevalier God of Death. Avec ses hommes, il a repoussé de nombreuses attaques ennemies et s’est battue courageusement pour défendre son Royaume, son peuple et sa Reine. Mais hélas, depuis peu, God of Death semble avoir disparu et plus aucune nouvelle du Mur de Spica n’est parvenu jusqu’à Auriga. Dans le but de déterminer ce qui a bien pu se passer et mettre fin à toute éventuelle menace contre le Royaume d'Auriga, la Reine Arya et le Grand Maître des Chevaliers de Spica, Le Fantome de Sparte, ont décidé d’envoyer le Chevalier Capitan enquêter dans le Nord.
Quelques jours plus tard…
Lorsque leur navire appareilla près des côtes du Nord quelques jours plus tard, le Chevalier Capitan et ses hommes posèrent aussitôt pied à terre et se dirigèrent vers la forteresse de God of Death. A leur arrivée, ils découvrirent une place forte désarmée et laissée à l’abandon. Seul un petit groupe de survivants menés par Angie, la fille du Chevalier God of Death, occupait encore les lieux. Le chevalier Capitan alla à leur rencontre et demanda aux survivants de lui expliquer ce qui leur était arrivés. Angie lui apprit alors que son père et ses guerriers avaient tous trouvés la mort lors de la dernière attaque des Barbares contre le Mur de Spica. Bien inférieur en nombre, God of Death et ses hommes s’étaient sacrifiés pour retarder l’invasion ennemie, pour un temps du moins. Car désormais, il n’y avait plus personne pour défendre le Mur et le Royaume d’Auriga, et à leur prochaine attaque, les Barbares parviendraient sans aucun doute à percer les défenses aurigiennes.
Après ces tristes révélations, le Chevalier Capitan prit le commandement de la forteresse et de ce qui restait de la garnison qui y était affectée. Ses hommes et les quelques survivants s’en remirent alors à lui pour décider de leur sort. Ce fut alors pour le Chevalier Capitan, le choix le plus difficile de toute sa vie. Devait-il rester avec le peu d’hommes qui lui restait pour se battre et mourir, ou devait-il évacuer la forteresse avec les survivants en laissant derrière eux les frontières du Royaume sans défense ? Mener ses hommes à la mort n’était jamais chose facile, mais le Chevalier ne pouvait laisser les Barbares franchirent le Mur de Spica et mettre à feu et à sang le Royaume d’Auriga. Il choisirait toujours son devoir à sa vie. Tandis qu’une nouvelle armée de Barbares faisait marche vers le Mur, le Chevalier Capitan rassembla ses hommes et ses femmes dans la cour de la forteresse et leur fit un discours qui restera à jamais dans les annales.
« Mes frères et sœurs ! » s’écria-t-il. « Aujourd’hui va se jouer le sort de notre Royaume et de tout notre peuple ! Si nous nous dérobons à notre serment et à notre devoir, nous aurons peut-être la vie sauve mais des hordes de Barbares et d’Orques franchiront le Mur et déferleront sur Auriga ! Ils saccageront nos terres et massacreront notre peuple ! Nous ne pouvons les laisser faire ! Nous devons rester et nous battre jusqu’à notre dernier souffle ! » Il regarda chacun de ses hommes dans les yeux et ajouta : « Nous trouverons probablement la mort, mais notre honneur sera sauf ! Et notre peuple aura une chance de survivre ! Si nous tenons le Mur suffisamment longtemps, des renforts d’Auriga pourront venir jusqu’à nous et se porter à notre secours ! D’ici là, nous ne pouvons compter que sur nous ! Mais nous y parviendrons car nous sommes les meilleurs guerriers d’Auriga ! » Ses hommes et ses femmes l’acclamèrent aussitôt et levèrent leurs armes en l’air en signe de respect. « Etes-vous avec moi ? » demanda le Chevalier Capitan. « Oui ! » s’écria la foule enthousiaste.
Les Barbares passèrent à l’attaque le jour même. Une immense armée commandée par l’Amiral Southman se lança à l’assaut du Mur de Spica sans la moindre sommation. Elle rassemblait des milliers de guerriers sanguinaires ainsi que des mammouths et des machines de guerre. Postés au-dessus du Mur, le Chevalier Capitan et ses hommes les arrosèrent de flèches et leur jetèrent des dizaines de rochers glacés. Malgré cela, les Barbares progressaient. Leurs mammouths et leurs machines de guerre attaquèrent le Mur dans l’espoir de le briser tandis que d’autres Barbares hissèrent des échelles afin de l’escalader. Le Chevalier Capitan et ses hommes tentèrent de les repousser mais ils étaient trop nombreux. Ils durent se replier à l’intérieur de leur forteresse pour y livrer leur ultime combat.
(Inclure le RC ici)
Alors que la bataille semblait perdue et que les derniers survivants des forces du Chevalier Capitan se battaient toujours contre des ennemis bien supérieurs en nombre, un cor retentit soudain, non loin de là, au sud. C’était une armée aurigienne qui se portait au secours des défenseurs du Mur de Spica. Revigorés par l’arrivée des renforts tant attendus, ces derniers puisèrent dans leurs dernières forces pour repousser les Barbares. Le Chevalier Capitan en personne fit une percée dans les lignes ennemies et se fraya un chemin jusqu’à l’Amiral Southman afin de le défier en duel. En valeureux guerrier, le Barbare releva le défi et les deux hommes s’affrontèrent dans un combat épique, sous les regards de leurs armées respectives.
Southman domina son adversaire pendant un temps mais il le sous estima gravement. Le Chevalier Capitan utilisa la trop grande confiance de son adversaire en lui-même pour le bluffer et lui planter sa lame dans le ventre. Puis, il la retira et s’en servit pour décapiter son ennemi. Sa tête vola et retomba sur le sol du champ de bataille, au milieu de ses hommes. La mort du chef des Barbares sonna le début de la fin pour les Barbares. L’armée aurigienne arrivée en renfort se lança à l’attaque des lignes Barbares qui se dispersèrent rapidement et se replièrent derrière le Mur. La bataille était gagnée et le Royaume d’Auriga sauvé. Le Chevalier Capitan et ses hommes avaient une nouvelle fois prouvés leur valeur au combat et leur loyauté envers leur peuple et leur Reine. Ils allaient pouvoir rentrer chez eux en héros et c’est ce qu’ils étaient devenus.
Fin
