par Invité Ven 23 Juin - 13:46Dur, dur d'être Roi...
Jamais je n’aurai cru que diriger un Royaume serait aussi difficile… Cela fait des jours que tout le monde me casse les pieds. « Toulouse est en ruine, il faut la reconstruire… », « Le peuple meurt de faim, il faut lui trouver à manger… », « Des bandits menacent les campagnes alentours, il faut les arrêter… », « Les fleurs du palais ne poussent plus, il faut en trouver d’autres… ». Résultat, cela fait des jours que je n’ai tué personne. Pas une seule bataille ni aventure depuis la conquête de Toulouse… En plus, je dois lire et signer plein de papiers dont je ne comprends pas toujours la signification… Enfin bon, je suis tout de même devenu Roi. Ce n’est pas si mal. Et puis, il y a aussi quelques bonnes choses : les femmes, les banquets, l’or et la gloire ! Bon, maintenant, le plus dur, va être de reconstruire tout ce qui a été détruit et d’administrer le Royaume pour le rendre aussi riche et puissant que le Royaume d’Auriga. Et je crains que je ne sois pas le plus qualifié pour ça. Il va falloir que j’engage quelqu’un qui pourra s’occuper de tout ça et qui pourra également gouverner le Royaume pendant que je serai parti guerroyer. En attendant, je vais enfin pouvoir sortir de nouveau mon épée ! Car si je ne sais pas comment faire pour reconstruire Toulouse, nourrir le peuple et trouver d’autres fleurs, en revanche, je sais parfaitement comment m’y prendre pour éliminer les bandits qui font régner la terreur dans les villages reculés de mon nouveau Royaume.
C’est donc, accompagné de quelques soldats de ma garde rapprochée que je pris la route en direction d’un petit village de fermier du nom de Music, où un petit groupe de bandits avait pris possession des lieux. A notre arrivé, le village semblait mort. Les habitants qui n’avaient pas fui s’étaient réfugiés à l’intérieur de leurs chaumières tandis que les bandits arpentaient les rues en buvant le vin et en mangeant le pain qu’ils avaient volé à leurs victimes. Mes hommes et moi passâmes à côtés d’eux sans qu’ils ne se soucient de nous. Ces idiots n’avaient aucune idée de mon identité. Je restai silencieux et gagnai le centre du village où se trouvait le chef de ces bandits, un certain Relax. L’homme était assis sur un tonneau en train de fumer de l’herbe avec une pipe. A ses côtés, un vieil homme qui ne m’était pas inconnu était lui aussi assis sur un tonneau, en train de fumer de l’herbe. Je m’arrêtai devant eux et leur adressai la parole.
- C’est toi Relax ? demandai-je au premier.
Ce dernier leva la tête et me scruta du regard.
- Ouais, répondit-il. Qui le demande ?
Je ne répondis pas et tourner la tête vers le vieil homme.
- Et toi tu es l’espèce d’enfoiré qui m’a envoyé dans une grotte avec mon copain, combattre un Troll et son armée de Gobelins pendant que tu te barrais en douce avec le trésor qui nous revenait de droit ?
Le vieil homme me regarda attentivement puis afficha soudain une expression de surprise.
- Putain ! s’exclama-t-il. Tu es toujours en vie ?
- Eh oui, déclarai-je fièrement.
Je posai ma main sur le pommeau de mon épée, prêt à m’en servir. C’est alors que le bandit Relax tourna la tête vers le vieil homme et se mit à crier, fou de rage :
- Quoi ? Tu as volé un trésor à ce pouilleux et tu ne l’as même pas partagé avec moi ?
Un pouilleux ? Moi. Alors que je m’apprêtais à corriger le bandit pour cet affront, le vieil homme posa sa main sur l’épaule de son ami et déclara calmement :
- Du calme Relax, relax quoi. C’était juste un petit trésor de rien du tout.
- Oui bah c’était le mien ! m’exclamai-je offusqué.
Les deux bandits tournèrent la tête vers moi. Relax se releva de son tonneau, ou plutôt il en descendit car il était vraiment petit, pas plus d’un mètre dix de haut. Petit et colérique d’ailleurs. Il jeta sa pipe sur le sol, leva la tête pour me regarder dans les yeux et se mit à hurler comme un fou enragé.
- Et d’abord t’es qui toi ? Pourquoi tu viens me faire chier ? T’es de mèche avec ce vieux Gripsou ?
- Je suis le Roi Kreol ! déclarai-je alors en haussant le ton. Le nouveau seigneur de ces terres et je suis venu te demander de quitter le village sur le champ et de cesser de t’en prendre à mes nouveaux sujets !
Le bandit semblait de plus en plus furieux. Suffisamment pour inquiéter le vieux Gripsou. Ce dernier se leva alors de son tonneau et déclara d’une voix à peine audible :
- Bon, je vais vous laisser régler ça entre vous…
Je tournai la tête vers lui. Le vieil homme essayait déjà de filer en douce.
- Non ! criais-je alors. Reste là ! J’ai encore un compte à régler avec toi !
Le vieil homme s’arrêta alors. Il se retourna, me regarda à nouveau, puis tendis le bras dans ma direction et se mit à crier :
- Oh ! Regardez-là !
Nous tournâmes tous la tête dans la direction indiquée. Il n’y avait rien. Absolument rien. Le vieil homme en profita alors pour attraper une pierre posée au sol et la lança sur le bandit Relax. Ce dernier la reçut en pleine tête. Il hurla aussitôt, saisit le couteau attaché à sa ceinture et se jeta sur moi.
- Je vais te tuer, connard ! hurla-t-il.
Je le repoussai et saisit à mon tour mon épée. Les autres bandits se jetèrent sur mes hommes qui se défendirent alors. Tandis que nous nous battions comme des enragés, le vieux Gripsou parvint à prendre la fuite en toute discrétion…
Ce dernier leva la tête et me scruta du regard.
- Ouais, répondit-il. Qui le demande ?
Je ne répondis pas et tourner la tête vers le vieil homme.
- Et toi tu es l’espèce d’enfoiré qui m’a envoyé dans une grotte avec mon copain, combattre un Troll et son armée de Gobelins pendant que tu te barrais en douce avec le trésor qui nous revenait de droit ?
Le vieil homme me regarda attentivement puis afficha soudain une expression de surprise.
- Putain ! s’exclama-t-il. Tu es toujours en vie ?
- Eh oui, déclarai-je fièrement.
Je posai ma main sur le pommeau de mon épée, prêt à m’en servir. C’est alors que le bandit Relax tourna la tête vers le vieil homme et se mit à crier, fou de rage :
- Quoi ? Tu as volé un trésor à ce pouilleux et tu ne l’as même pas partagé avec moi ?
Un pouilleux ? Moi. Alors que je m’apprêtais à corriger le bandit pour cet affront, le vieil homme posa sa main sur l’épaule de son ami et déclara calmement :
- Du calme Relax, relax quoi. C’était juste un petit trésor de rien du tout.
- Oui bah c’était le mien ! m’exclamai-je offusqué.
Les deux bandits tournèrent la tête vers moi. Relax se releva de son tonneau, ou plutôt il en descendit car il était vraiment petit, pas plus d’un mètre dix de haut. Petit et colérique d’ailleurs. Il jeta sa pipe sur le sol, leva la tête pour me regarder dans les yeux et se mit à hurler comme un fou enragé.
- Et d’abord t’es qui toi ? Pourquoi tu viens me faire chier ? T’es de mèche avec ce vieux Gripsou ?
- Je suis le Roi Kreol ! déclarai-je alors en haussant le ton. Le nouveau seigneur de ces terres et je suis venu te demander de quitter le village sur le champ et de cesser de t’en prendre à mes nouveaux sujets !
Le bandit semblait de plus en plus furieux. Suffisamment pour inquiéter le vieux Gripsou. Ce dernier se leva alors de son tonneau et déclara d’une voix à peine audible :
- Bon, je vais vous laisser régler ça entre vous…
Je tournai la tête vers lui. Le vieil homme essayait déjà de filer en douce.
- Non ! criais-je alors. Reste là ! J’ai encore un compte à régler avec toi !
Le vieil homme s’arrêta alors. Il se retourna, me regarda à nouveau, puis tendis le bras dans ma direction et se mit à crier :
- Oh ! Regardez-là !
Nous tournâmes tous la tête dans la direction indiquée. Il n’y avait rien. Absolument rien. Le vieil homme en profita alors pour attraper une pierre posée au sol et la lança sur le bandit Relax. Ce dernier la reçut en pleine tête. Il hurla aussitôt, saisit le couteau attaché à sa ceinture et se jeta sur moi.
- Je vais te tuer, connard ! hurla-t-il.
Je le repoussai et saisit à mon tour mon épée. Les autres bandits se jetèrent sur mes hommes qui se défendirent alors. Tandis que nous nous battions comme des enragés, le vieux Gripsou parvint à prendre la fuite en toute discrétion…
(Inclure le RC ici)
Le bandit Relax était mort. Son corps baignait au milieu de son sang et de celui de ses camarades. Malheureusement, le vieux Gripsou avait réussi à fuir, une fois de plus. Toutefois, le village de Music et ses habitants étaient désormais libres. De plus, le butin des bandits me revenait de droit. Mais un autre cadeau m’attendait. Un cadeau auquel je ne m’attendais pas du tout. En effet, en fouillant la chaumière dans laquelle les bandits avaient élu domicile, l’un de mes hommes y trouva un prisonnier ligoté. Et pas n’importe qu’elle prisonnier. Il s’agissait de l’ex-Empereur de Toulouse. Celui à qui je venais de m’emparer du Royaume. L’homme fut amené devant moi. Je le saluai alors avec bienveillance.
- Ex-Empereur, comme je suis ravi de vous revoir, déclarai-je.
L’homme ne répondit pas mais grimaça. Cette situation devait l’humilier encore plus qu’il ne l’avait été jusqu’à présent.
- Mais que vous est-il arrivé ? demandai-je alors avec amusement.
L’ex-Empereur souffla en roulant des yeux puis répondit résigné :
- J’étais en train de rassembler une nouvelle armée pour partir à la reconquête de Toulouse quand ces bandits m’ont capturé…
Je souris. Ce pauvre homme me faisait pitié. Quelle malchance d’être tombé entre les mains de bandits crapuleux et stupides avant d’avoir pu obtenir sa vengeance…
- Bon allez finissons-en, déclara l’ex-Empereur avec impatience. Tuez-moi et retourner jouir des trésors que vous m’avez volé !
- Vous tuez ? m’exclamai-je surpris. Mais je n’ai aucune intention de vous tuer… Au contraire, j’ai une meilleure idée…
- Ex-Empereur, comme je suis ravi de vous revoir, déclarai-je.
L’homme ne répondit pas mais grimaça. Cette situation devait l’humilier encore plus qu’il ne l’avait été jusqu’à présent.
- Mais que vous est-il arrivé ? demandai-je alors avec amusement.
L’ex-Empereur souffla en roulant des yeux puis répondit résigné :
- J’étais en train de rassembler une nouvelle armée pour partir à la reconquête de Toulouse quand ces bandits m’ont capturé…
Je souris. Ce pauvre homme me faisait pitié. Quelle malchance d’être tombé entre les mains de bandits crapuleux et stupides avant d’avoir pu obtenir sa vengeance…
- Bon allez finissons-en, déclara l’ex-Empereur avec impatience. Tuez-moi et retourner jouir des trésors que vous m’avez volé !
- Vous tuez ? m’exclamai-je surpris. Mais je n’ai aucune intention de vous tuer… Au contraire, j’ai une meilleure idée…
Quelques temps plus tard…
Certains diront que suis un fou ou un idiot, mais sur le coup ça m’a semblé être la seule solution viable… Avoir choisi l’ex-Empereur de Toulouse comme administrateur de mon nouveau Royaume était bien culoté, surtout que je lui demandais de diriger en mon nom un Royaume qu’il dirigeait il y a peu encore en son propre nom, mais au moins il était compétent pour cette charge. Et en plus les gens le connaissaient. Il ne lui a fallu que quelques jours pour régler les problèmes de nourriture, de fleurs et de travaux publics ! Quant à moi, je pouvais de nouveau partir au combat, tout en gardant un œil sur ce gouverneur qui ne manquerait sans doute pas l’occasion de se retourner contre moi un jour…
Fin
Relax ou le vieux Gripsou 
